Au bord de...
Les consignes :
Fragmentation de " Langeac " et de " Prades ": on utilise les lettres et les sons des mots pour recomposer d'autres mots. Recherche collective. Avec le lexique de ces mots, chacun continue à écrire à la suite de tout ou partie des lignes qui composent un pré-poème préalablement distribué à tous.
Lecture.
Puis une feuille de papier calque est posée sur le texte et chacun recopie seulement ce qu'il a écrit, aux mêmes emplacements. Une nouvelle forme naît, une nouvelle disposition du poème ainsi "extorqué", de nouveaux liens à lire... Lecture.
Puis une feuille de papier calque est posée sur le texte et chacun recopie seulement ce qu'il a écrit, aux mêmes emplacements. Une nouvelle forme naît, une nouvelle disposition du poème ainsi "extorqué", de nouveaux liens à lire... Lecture.
A partir de ce premier texte poétique plusieurs opérations de réécriture s'engagent. Deux feuilles de calque sont utilisées. On continue à nourrir l'écriture en puisant
- parmi les mots du lexique ,
- parmi les mots des bandes d'écriture (cf Farandole),
enfin, en reprenant en main le texte définitif (on déplace, on barre, on écrit encore...)
- parmi les mots du lexique ,
- parmi les mots des bandes d'écriture (cf Farandole),
enfin, en reprenant en main le texte définitif (on déplace, on barre, on écrit encore...)
Lecture des textes.
Le pré-poème :
Au bord de
Dans lequel je vais flottant
Où rien ne me retiendra
Si je ne sais pas
Le parler
Mais les mots qui me sauveraient
Ont déjà glissé
Sur la pente de
Alors je les cherche ailleurs
Près de
Dans
Sous
Derrière
Devant
De l'autre côté
Au-dessous de
Au-dessus de
Les poèmes :
Le pré-poème :
Au bord de
Dans lequel je vais flottant
Où rien ne me retiendra
Si je ne sais pas
Le parler
Mais les mots qui me sauveraient
Ont déjà glissé
Sur la pente de
Alors je les cherche ailleurs
Près de
Dans
Sous
Derrière
Devant
De l'autre côté
Au-dessous de
Au-dessus de
Les poèmes :
Laissons
Laissons.
Laissons
Laissons
Pour monter dans le wagon aux plumes d’Indiens
Voyageons.
Préférons les murs où s’étalent nos départs
Dessinons la cage aux poissons d’Allier
Tournons la clé
Ecoutons la ligne mélodique de l’eau
Touchons la glace des ruisseaux
Appuyons-nous sur le grain de la page
Annette
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Rage
Annette
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Rage
J'enrage.
Pinocchio dans sa cage (alias Aline)
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Je suis eau bouillonnante
je suis sauvage, mangeuse de ruisseaux désœuvrés
à l’ombre du caillou
je suis couleur ombre et
lumière
je brasse la matière
silence !
Je suis lambeau, fragment de crucifixion
dans la poussière des siècles
sur la ligne de départ
la grille
la grille
la grille
l’ange, sur les lettres en relief
B.
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A la recherche des amours perdues
En longeant le canal
vers l'île d'amour
aucune trace des amours d'antan
pas même un drap
je cherche….
sous la table aux fées
dans le lac, toujours rien…
alors je me dirige vers les quelques petites
portes ouvertes sur l'inconnu
au grenier à sel
à la place aux sabots
dans la cérémonie des œufs
les voilà !!, ils apparaissent tout doucement… là
Christiane
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Christiane
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_____________________________________________________________________________________Arrêts sur imagesEn radeA PradesEgale au flot désordonnéLa main sur le heurtoir du tempsPour voyager à l’arrêtContrasteDans la maladresse du traitPoser le gantSur l’orgue torrentielleSous le pont de feuillageTrouver l’élan versLe Champ de railsLa glace sur la marelleLes fontaines dérobéesL’île d’amourLe Bleu des bleus
Geneviève
Départ
Ce lac qui s’alanguit
Dans le fond du vallon
Agace le galant du camp
Belle, allons glaner dans les prés !
Dans le vent dans, dans la brume…
Sur les champs en terrasse.
Adieu ma famille, mon groupe, ma tribu !
Près de l’homme de Saugues,
Derrière le grenier à sel…
Le pas de l’âne nous conduit
Vers l’école de briques rouges,
Sous les voûtes de pierres noires,
La cloche abandonnée.
Plus loin sur la rivière…
Les orgues basaltiques.
Liliane